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Plus belle la vie .... à Saint-Malo de Beignon 56380
22 mai 2020

Bienvenue à notre nouveau chroniqueur.

La faillite du système de gouvernance à la française dissimule une énorme manipulation des masses.

 

Incompétences, mensonges, manipulations, contre-vérités, égocentrismes, désorganisations font chaque jour les gros titres de la presse concernant la gestion de la crise du Covid 19. Tout a été dit, tout et son contraire, le plus souvent par les mêmes d’ailleurs, donnant l’impression d’une immense cacophonie. Impression ou réalité ?

2020 est, et restera dans les annales de l’espace politico-médiatique, l’année où tout le système de gouvernance à la française aura démontré ses limites, ses inadaptations, ses incohérences, en un mot sa superficialité et son hypocrisie. Les politiques en place ne sont pas les seuls à devoir payer l’addition, c’est le résultat de décennies de gestion politicienne plus enclin à entretenir un électorat qu’il soit  d’un bord ou d’un autre, à dilapider « un pognon de dingue »,  comme l’a dit quelqu’un il y a peu, pour acheter la paix sociale en créant des aides et allocations afin d’entretenir toute une partie d’une population qui préfère de loin être assistée et se faire du bonus « au noir » plutôt que de se lever le matin pour aller travailler. Le constat est rude et cinglant et pourtant. Il suffit d’écouter ces mêmes politiciens parler d’inégalité sociale pour justifier cette distribution éhontée. C’est toujours la faute du système, jamais de ceux qui en profite. Cinquante ans que la distribution se fait, les inégalités n’ont jamais été aussi criantes, le chômage de masse est devenu une fatalité incontournable que chacun a intégré dans sa pensée, son schéma de réflexion et d’analyse. Et oui, ces politiques ont entretenu sous une coûteuse perfusion, que le Covid 19 a finalement mise en lumière, une partie de la population qui ne rêve finalement qu’à rester chez soi, payée à ne rien faire. Mais pas question de le reconnaître et pourtant. Que dire des enseignants dont une grande partie s’est arc-boutée pour ne pas reprendre l’école, soit disant pour protéger les enfants, de certains syndicats faisant fermer des entreprises soit disant pour des normes sanitaires insuffisantes. Que dire de l’excès de zèle de certains pour tenter d’empêcher toute reprise économique et au passage continuer à toucher un revenu tout de même. Que dire de la préoccupation numéro un de beaucoup, aurais-je des vacances cet été alors que depuis deux mois ils sont chez eux à s’épancher toute la journée sur facebook racontant tout et n’importe quoi espérant ainsi contribuer à entretenir un climat anxiogène propice à ne rien changer et à faire durer la crise, se foutant totalement de qui paiera au final l’addition du moment que ce n’est pas eux. Des milliards qui auraient été mieux placer depuis des années dans le financement de nos services publics exsangues plutôt que dans un assistanat inutile.

Mais le quidam qui profite de la situation créée par les politiques et leurs incompétences n’est pas le seul à devoir être blâmé, non, pour nous, les premiers responsables sont en fait les médias et plus particulièrement les médias parisiens des chaînes d’infos en continu qui se délectent du matin au soir pour ne pas dire aussi du soir au matin de ce climat qu’ils ont largement contribué à instaurer sous couvert d’information, de démocratie, du droit au contre-pouvoir. Créant même, quand la pression diminuait un peu, une auto-animation en interprétant deux phrases qu’ils avaient cru entendre ou qu’un tiers aurait dit sous couvert d’anonymat et en les montant en vérité histoire d’occuper l’espace médiatique et de réunir sur les plateaux les mêmes « spécialistes » dont beaucoup seraient certainement mieux dans leurs hôpitaux à soigner les malades ou dans leurs bureaux à régler les problèmes qu’ils ont le plus souvent causés eux-mêmes. Comment ne pas être interrogatif quand on voit à longueur de journée, sans interruption et sur toutes les chaînes, des professeurs, des chefs de service, des médecins se prendre pour des chroniqueurs, parfois à l’ego sérieusement surdimensionné par des journalistes leur faisant dire tout et son contraire au grès de leurs éditos. Puis fort de ces plateaux, ces mêmes journalistes qui se prennent pour des spécialistes épidémiologiques interpellent ensuite les politiques tels des procureurs pour exiger des explications. Au final, ces politiques acculés, peureux et craintifs devant la vindicte médiatique et populaire, en remettent une couche afin de présenter la crise encore encore plus dangereuse afin de se défausser des excès de leurs décisions. Un cercle vicieux dont on referme la boucle en manipulant les masses par le peur, trop peu de gens prenant le temps de faire une véritable analyse de la situation. Un grand homme d’Etat n’a-t-il pas dit après tout « Les français sont des veaux » !

Et la manipulation va bon train. Tantôt les enfants sont porteurs asymptomatiques donc dangereux, puis finalement non, ils ne le sont plus, tantôt il est inutile de porter des masques sauf pour le personnel soignant qui, au passage, n’en dispose d’ailleurs pas ! Il est inutile de procéder à un dépistage de masse, puis finalement si, et au passage il faudrait que tout le monde porte un masque ! Ne revenons pas sur la magnifique polémique des mandarins de la science avec la molécule d’hydroxychloroquine vendue depuis plus de 60 ans sans ordonnance et qui subitement devient, pour la ministre de l’époque Agnès Buzyn une substance vénéneuse, au mois de janvier dernier. Tous ceux qui ont eu à vivre en Afrique ont tous consommé cette molécule dès leur plus jeune âge sous les noms de quinine, nivaquine, flavoquine … sans jamais avoir eu de problème. Mais passons !

Le masque, finalement il suffit d’en faire chez soi, c’est simple et on trouve dans tous les journaux des modèles à réaliser et des tutos sur le Net pour tous les goûts. On ouvre même les merceries pour acheter du tissu et des élastiques. Le tout toujours entretenu à grand renforts de plateaux télévisés vantant les initiatives d’un tel qui a réalisé une dizaine de masques pour sa famille, son quartier, son association. Au moins cela occupe les longues heures de confinement des papys et mamies inquiets de savoir qu’ils sont les premières cibles du virus. La peur stimule, c’est humain surtout quand l’ennemi est invisible. Puis finalement interviennent à nouveau nos spécialistes qui contredisent le bien fondé de ces initiatives : ils ne sont pas efficaces, ils ne supportent pas le lavage, il est préférable de les acheter selon la norme x ou y. De toute manière les gens ne savent pas les porter, ce sont des nids à microbes… Au final plus personne n’y comprend rien si tenté que quelqu’un ait pu comprendre quelque chose à toute cette gesticulation à un moment donné. On se permet de se poser tout de même une question, pendant deux mois au plus fort de l’épidémie tout le monde a pu se rendre au supermarché sans masque n’empêchant pas la contamination de diminuer ! A oui c’est grâce au confinement… mais la baisse est aussi constatée dans les pays qui n’ont pas confiné ! Mais chacun est libre de sa pensée.

Devant cette crise, que tous ces acteurs ont largement contribué à entretenir, difficile maintenant que nous sommes au bord du gouffre financier et peut-être même déjà dans le gouffre, l’avenir proche nous le dira, de faire marche arrière et de remettre le pays au travail. Du coup, histoire de ne pas trop montrer qu’on a géré la crise n’importe comment en montant en épingle une épidémie qui, certes à fait de nombreux morts mais qu’il faut néanmoins très sérieusement relativiser face à d’autres épidémies ou catastrophes : grippe espagnole 40 millions de morts (1918-1919), grippe asiatique 4 millions de morts (1956), le H3N2 encore appelé grippe de Hong Kong deux millions de morts (1969), le H1N1 20 000 morts (2009-2010) et la liste est longue, nous ne parlerons pas du VIH ni de la canicule de 2003 qui a fait selon les décomptes entre 15 et 20 000 morts rien qu’en France.  Le covid19 est estimé responsable à ce jour de 28 000 décès en France soit 0,00044 % de la population et 325 000 dans le monde ! C’est factuel !

Il n’est pas pour objectif de remettre en cause l’importance du virus mais de le replacer dans son véritable contexte et de dénoncer l’emballement politico-médiatique qui en a été fait. Dénoncer aussi et surtout le piège dans lequel nos politiques sont tombés en étant incapable de mesurer la réalité des faits, courant après les médias toujours à la recherche du sensationnel un peu à l’image de ces films catastrophes américains où l’on voit, de manière récurrente, ces journalistes courir après un scoop quitte à terrifier les populations du moment qu’on parle d’eux, de leur chaîne TV et pourquoi pas fantasmant sur le Politzer.

Nos politiques, n’ont désormais plus le choix que de procéder une nouvelle fois à une grande manipulation des masses en gérant et stimulant les peurs en inventant des contraintes énormes et injustifiées pour autoriser les entreprises et les commerces à rouvrir. Et la population, nourris aux films catastrophes à l’américaine rivalise d’ingéniosité dans la surenchère, le qui fera mieux, le plus qui devient une règle. Là où il faut un mètre de distanciation on va en mettre deux, là c’est le masque obligatoire quand ce n’est pas en plus la visière et bientôt la combinaison, là c’est le parcours fléché, pas intérêt à oublier la boîte de petits pois sinon faut refaire le tour ! C’est comme cela qu’on voit maintenant arriver les petits chefs, les plus que, les ayatollahs des gestes barrières, les spécialistes en herbes abreuvés toujours par les médias qui voient en ce déconfinement le moyen d’arrêter de tourner en rond quelques jours, cherchant l’instant où ils pourront parler de deuxième vague, fantasme de chaque journaliste qui rêve de prolonger encore quelques mois la crise et, à nouveau, de revêtir la panoplie du parfait petit spécialiste et de donner à son égo une raison de parader.

Oui nous décrivons une France manipulée, composée d’une population qui ne demande qu’à l’être. Le bon sens, la réflexion n’existe plus. Les moutons sont nombreux à l’image des flots ininterrompus de stupidités diffusées sur les réseaux sociaux, réseaux d’une pauvreté intellectuelle affligeante. Chacun se contentant de partager des informations non vérifiées pour peu qu’elles aillent dans le sens du sensationnel, après tout l’excitation de vivre quelque chose qu’on ne voit que dans les films est presque une raison d’exister, de justifier sa présence sur des réseaux qui ne servent d’habitude qu’à montrer ce qu’on a mangé au restaurant, du dernier collier de nouilles du petit dernier ou de tonton qui a fait une imitation de Johny lors du dernier repas de famille !

Heureusement, il reste encore des gens qui réfléchissent, qui analysent les informations, qui tentent de démêler le vrai du faux. Il est surprenant tout de même que la grande majorité des français se disent distants des élus et que dans des situations de crise deviennent des toutous béats. Nous ne doutons pas des commentaires acerbes que ce post va produire, mais nous sommes certains que nous compterons sur les doigts d’une main ceux qui seront capables d’apporter une contradiction intellectuellement construite.

                                                                                                                                                                             B.C

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