Pays de Guer: 60 demandeurs d'asile attendus !

Dans la presse locale, beaucoup ont découvert l’ouverture d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile sur le Pays de Guer de soixante places. Cette décision d’ouverture, initiée par Jean-Luc Bléher a surpris bon nombre de concitoyens mais aussi d’élus des communes concernées qui ont découvert l’information dans cette même presse. Contrairement à la petite musique distillée, ce ne sont pas des réfugiés au sens de la loi à savoir que des personnes auraient obtenu ce statut, mais des demandeurs d’asile donc en attente de décision de la part de l’Etat sur leur statut et qui vont bénéficier de cette structure qui va voir le jour sur le Pays de Guer. L’association en charge de l’ouverture de ce centre, l’association Coallia, financée par des fonds publics : directions départementales de la cohésion sociale (DDCS), de l'Acsé (agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances), du FSL (fonds solidarité logement), des DDTEFP (Directions départementales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle), va créer un CADA (centre d’accueil de demandeurs d’asile) dont le siège sera à Guer (donc des financements que chaque citoyen paie au travers les impôts). Sans doute que la prime de 1 000 euros par demandeur d’asile attribuée aux communes accueillantes avant le 31 décembre 2017 et dont la presse ne fait pas écho n’est pour rien dans cette décision du maire de Guer. Mais comment ne pas être surpris que certaines communes, citées par la presse, n’aient pas été associées à cette création du centre ? Sans doute parce qu’elles ne seraient pas éligibles aux 1 000 € que Guer se réserve de conserver dans sa gestion ? Peut importe, le problème est bien au-delà de ces 1 000 €. En effet, ces demandeurs d’asile (à ne pas confondre avec des réfugiés) une fois installés dans les communes auront le droit comme tout à chacun d’envoyer les enfants dans les écoles de la république, d’exiger des repas de substitution dans les cantines scolaires, de percevoir des allocations. Nous ne sommes pas là pour défendre telle ou telle position, pro ou anti-migrants, mais nous sommes interloqués par le fait que des élus précisent : « nous choisissons des logements dans les centres bourgs et non en campagne » afin que les demandeurs d’asile ne soient pas isolés. Merci pour tous nos anciens qui vivent parfois très isolés et sans moyens de déplacement, abandonnés de tous. Le pays des droits de l’homme, citation plus que galvaudée par les élus ou les associations selon que cela les arrangent, oublient juste que ceux qui financent aimeraient aussi que l’on parle parfois en contre partie du pays des devoirs de l’homme. Quant Odile Grellet, directrice d’unité territoriale de Coallia sur le Morbihan, l’Ille et Vilaine et la Loire Atlantique qui explique que ce sont des réfugiés envoyé par l’Etat, c’est faux. Ce sont des demandeurs d’asile non encore sous statut de réfugiés que nous serions tout à fait d’accord pour accueillir en vertu des lois françaises, européennes et internationales en vigueur. Pour le moment il s’agit de disséminer partout en France et jusque dans les plus petites communes des migrants qui, s’ils sont déboutés du droit d’asile, seront inexpulsables. Parlons vrai ! Que fera Odile Grellet quand la réponse de l’Etat dira : « cette personne ou cette famille ne peut se revendiquer du statut de réfugié politique » ? Nous attendons sa réponse. Est-elle prête à garantir que ces personnes quitteront les logements mis à leur disposition ? Permettez nous d’en douter, qui lui paie son salaire à la fin du mois ? Nous nous engageons à mettre sur ce site sa réponse afin de rassurer nos lecteurs.